
Notre-Dame de Paris : 6 ans après
Il y a six ans, nos équipes ont été appelées pour participer à un chantier extraordinaire. Les cendres étaient encore chaudes quand nos cordistes ont pénétré dans la cathédrale. Leur première mission ? Sécuriser le site. Un vrai défi qu’aucun robot ou drone ne pouvait relever. Il fallait faire appel au savoir-faire et à l’expertise de femmes et d’hommes capables d’évoluer sur des zones en péril.
La première phase a donc consisté à vérifier l’état de la structure, à poser des filets et à mettre au plus vite la cathédrale hors d’eau. Nos équipes d’intervention , aidées par nos services d’analyse, ont conçu et développé l’un des plus grands parapluies de l’histoire du monde: 5000 m2 de bâche sont venus protéger le site. Une structure déjà unique en son genre. Il a fallu aussi extaire et mettre à l’abri chaque vestige de Notre-Dame de Paris, pièce par pièce. Un travail minutieux et sur cordes qui a pris de nombreuses semaines.
Au pic du chantier, nous étions 40 cordistes jours et nuits.
La deuxième phase a fait encore appel à la technique et même à différentes technologies. L’objectif était d’inspecter la structure - voûtes, colonnes, charpentes…- pour identifier les éventuelles fragilités et aider les équipes de l’architecte Philippe Villeneuve à lancer le planning de travaux pour la reconstruction. Sonographie, recherches de fuites, examens par ultrasons, nos cordistes ont opéré des relevés techniques essentiels dans les endroits les plus inaccessibles de Notre-Dame.
L’autre grande mission concernait l’échafaudage qui avait brûlé et s’éatait en partie effondré pour se transformer en piège mikado géant. Le démontage a été délicat. Guidé par les capteurs disposés partout sur la structure, les cordistes ont découpé ce monstre d’acier tube par tube.
Enfin, la troisième et dernière phase a été celle de la restauration-reconstruction de Notre-Dame de Paris. Nos cordistes ont été les mains et les yeux pour tous les corps de métiers. Des campanistes aux restaurateurs d’art, des charpentiers ou vitraillistes…
Une phase encore en cours mais qui a permis en décembre la réuverture au culte de la cathédrale.
Les cordistes de JARNIAS récompensés pour leur engagements
On ne devient pas cordiste pour décrocher des médailles, mais voir nos équipes recevoir une médaille sur laquelle est gravé “Rebâtir Notre-Dame 2019-2024”, nous rappelle combien ce métier permet de vivre des aventures exceptionnelles.











Philippe Villeneuve, l’architecte du chantier de Notre Dame.
Pour le le 10ème épisode, BUILD, le podcast ouvert à tous les assoiffés de croissance, recoit Philippe Villeneuve, l’architecte du chantier de Notre Dame.